Les traductions certifiées transforment vos documents en pièces officiellement reconnues par les tribunaux, administrations publiques et autres institutions dans le monde entier.
Ce guide répond aux questions que particuliers et entreprises se posent le plus souvent au sujet de la traduction certifiée. Vous comprendrez clairement ce qui fait qu’une traduction est “certifiée”, dans quelles situations elle est exigée, et comment choisir le niveau de certification adapté à vos besoins.
1. Qu’est-ce qu’une traduction certifiée ?
Une traduction certifiée est un document traduit accompagné d’une déclaration signée par le traducteur ou l’agence de traduction confirmant que la traduction est exacte et complète. Cette déclaration inclut généralement les qualifications du traducteur, sa signature et la date de finalisation.
Contrairement à une traduction classique, la traduction certifiée a une valeur légale, car le traducteur assume l’entière responsabilité de son exactitude. Vous pouvez donc la soumettre directement à des tribunaux, services d’immigration ou autorités réglementaires, sans étape supplémentaire de vérification.
Une traduction certifiée conforme doit contenir :
- La traduction intégrale de tout le texte visible, y compris tampons et sceaux
- Une déclaration signée attestant de l’exactitude de la traduction
- Le nom, la signature et les qualifications du traducteur
- La date de réalisation
- Le sceau ou cachet de l’agence (le cas échéant)
2. Quels types de documents nécessitent le plus souvent une traduction certifiée ?
Dès qu’une institution — juridique, administrative, universitaire ou gouvernementale — exige un document officiel dans une autre langue, il est probable qu’elle demande une traduction certifiée.
Les documents concernés incluent notamment : actes de naissance, de mariage ou de décès, diplômes et relevés de notes, contrats et jugements, documents d’immigration, dossiers médicaux, pièces d’identité et tout autre document officiel.
3. Les traductions certifiées localement sont-elles acceptées à l’international ?
Cela dépend du pays destinataire et des exigences de l’institution concernée.
Une traduction certifiée localement peut être acceptée à l’étranger à condition de respecter les normes du pays de destination. Certains pays exigent des traducteurs assermentés, d’autres un acte notarié ou encore une apostille.
Dans de nombreux pays de common law — États-Unis, Royaume-Uni, Australie — une traduction accompagnée d’une déclaration d’exactitude signée par le traducteur (nom, signature, date, coordonnées) est généralement suffisante.
En revanche, dans plusieurs pays de droit civil, tels que la France, l’Allemagne ou l’Espagne, les autorités demandent souvent une traduction réalisée par un traducteur assermenté ou officiellement habilité, et non une simple traduction certifiée par n’importe quel professionnel.
4. Quelle est la différence entre une “traduction” et une “traduction certifiée” ?
Une traduction standard se limite à transposer un texte dans une autre langue. Utile pour comprendre un document ou pour un usage interne, elle ne possède aucune valeur légale.
La traduction certifiée, elle, est destinée aux démarches officielles. Le traducteur fournit une déclaration signée confirmant l’exactitude de son travail, ce qui confère au document une crédibilité juridique. Les institutions officielles — universités, tribunaux, administrations — exigent généralement ce type de traduction.
5. Qu’est-ce qu’une traduction notariée ou une traduction apostillée / légalisée, et en quoi diffèrent-elles de la traduction certifiée ?
Une traduction notariée est une traduction dont la déclaration de certification ou la signature du traducteur est authentifiée par un notaire. Le notaire ne vérifie pas la traduction elle-même : il confirme simplement l’identité du signataire.
Une traduction apostillée ou légalisée est nécessaire lorsque le document traduit doit être utilisé à l’étranger, notamment dans les pays appliquant la Convention de La Haye sur l’Apostille (lien : https://www.hcch.net/en/instruments/conventions/specialised-sections/apostille).
Le processus peut comprendre plusieurs étapes : certification, notarisation, puis légalisation par l’autorité compétente.
À consulter : liste des pays appliquant l’Apostille de La Haye (lien : https://www.gsccca.org/notary-and-apostilles/apostilles/hague-apostille-country-list)
Le type de certification nécessaire dépend toujours des exigences du pays ou de l’institution destinataire. Mieux vaut vérifier en amont.
6. Quand a-t-on besoin d’une traduction certifiée ?
Chaque fois que vous devez remettre à une institution officielle un document rédigé dans une langue étrangère. Cela inclut la plupart des demandes auprès des administrations, tribunaux, universités et organismes de régulation.
Ces traductions sont couramment requises pour les demandes de visa, inscriptions universitaires, enregistrements d’entreprise, dépôts de brevets ou procédures judiciaires. Les services RH les utilisent aussi pour valider les diplômes ou documents de candidats internationaux.
Documents fréquemment concernés :
- Actes de naissance, mariage, divorce
- Diplômes et relevés de notes
- Contrats, décisions de justice
- Dossiers médicaux pour traitements internationaux
- États financiers pour transactions internationales
- Demandes de brevet et spécifications techniques
- Documents d’immigration et de visa
7. Quelle est la différence entre traduction certifiée, traduction assermentée et traduction notariée ?
Une traduction certifiée comporte une déclaration de précision signée par le traducteur.
Une traduction assermentée est effectuée par un traducteur nommé ou habilité officiellement par un tribunal ou une autorité publique, ayant prêté serment pour fournir des traductions à valeur légale.
Une traduction notariée ajoute une authentification de la signature par un notaire — mais ne garantit pas l’exactitude du contenu.
Comme les règles varient selon les pays, il est essentiel de vérifier le niveau de certification accepté. Comprendre les différences (lien : https://transpose.ch/fr/blog/traductions-assermentees-vs-traductions-certifiees) permet d’éviter retards ou refus.

8. Combien coûte une traduction certifiée ?
Le prix dépend de plusieurs facteurs : type de document, combinaison linguistique, longueur (mots ou pages), niveau d’urgence.
Il n’existe pas de tarif universel : les prix vont généralement de 0,10 à 0,60 $ par mot, ou de 20 à 150 $ (voire plus) par page. Les prestataires établissent souvent un devis après analyse du document.
Le coût peut également varier selon la complexité de la mise en forme, la rareté de la langue, ou les services supplémentaires (apostille, légalisation…).
9. Combien de temps faut-il pour obtenir une traduction certifiée ?
Le délai dépend de la longueur et de la complexité du document, de la combinaison linguistique et de la charge de travail du prestataire. Les documents courts — certificats, attestations simples — sont souvent traités rapidement, tandis que les dossiers volumineux ou techniques requièrent plus de temps.
S’il faut ajouter une notarisation ou une légalisation, prévoyez un délai supplémentaire. Il est préférable de confirmer les délais à l’avance, surtout en cas d’échéance stricte.
10. Peut-on obtenir une traduction certifiée en ligne ?
Oui. De nombreuses agences professionnelles proposent un service intégralement en ligne via des plateformes sécurisées. Vous pouvez envoyer des scans, recevoir un devis, puis télécharger la traduction certifiée sans vous déplacer.
Avant de transmettre des documents sensibles, votre équipe juridique peut vérifier les garanties de confidentialité et les certifications du prestataire (transferts chiffrés, conformité réglementaire, etc.).
Fonctionnement général :
- Téléversement de scans ou photos lisibles
- Choix des langues source et cible
- Sélection du type de certification demandé
- Réception du devis et du délai
- Validation et paiement
- Téléchargement de la traduction certifiée et de la déclaration signée
11. Qui peut fournir une traduction certifiée ?
Selon les règles de votre pays, les traductions certifiées peuvent être réalisées par des traducteurs professionnels, des agences ou des traducteurs assermentés. L’essentiel est que le traducteur soit pleinement compétent dans les deux langues et qu’il puisse attester l’exactitude de son travail.
Pour les industries réglementées ou les documents sensibles, il est recommandé de vérifier les qualifications du traducteur. Les agences certifiées ISO 17100 (lien : https://transpose.ch/fr/blog/iso-17100-vs-iso-18587) suivent des processus qualité standardisés.
Signes d’un traducteur qualifié :
- Adhésion à des associations professionnelles (ATA, ITI, etc.)
- Expertise sectorielle pertinente
- Certification ISO
- Expérience avec des documents similaires
- Processus clair de révision et contrôle qualité
12. Une traduction certifiée a-t-elle une valeur légale ?
Une traduction certifiée ne crée pas d’obligations juridiques, mais elle constitue une représentation officielle et fidèle de l’original. La déclaration de certification engage légalement le traducteur quant à l’exactitude de la traduction, ce qui lui confère une valeur probante.
Les tribunaux, administrations et autorités réglementaires acceptent généralement les traductions certifiées comme équivalents officiels des documents originaux.
13. Les traductions certifiées expirent-elles ?
Techniquement, non. Mais de nombreuses institutions imposent leurs propres règles concernant la date de validité. Les services d’immigration, par exemple, exigent souvent des traductions datant de moins de 6 à 12 mois. Les établissements académiques peuvent être plus souples.
Avant de réutiliser une traduction certifiée existante, il est prudent de vérifier les exigences les plus récentes. Certains documents — comme les actes d’état civil — restent valables longtemps ; d’autres, tels que relevés bancaires ou dossiers médicaux, doivent être mis à jour.
14. Une traduction effectuée par une machine peut-elle être certifiée ?
Absolument pas. Une traduction purement automatisée ne peut pas être certifiée. La certification exige l’intervention d’un traducteur humain qui vérifie et atteste personnellement l’exactitude du texte.
Les outils d’IA peuvent assister le processus (lien : https://transpose.ch/fr/blog/identifier-traduction-faites-par-ia), mais ne remplacent pas la responsabilité humaine.
Votre équipe de localisation peut utiliser la traduction automatique comme brouillon, mais un traducteur qualifié doit réviser, valider et certifier le résultat final. La norme ISO 18587 (lien : https://transpose.ch/fr/blog/conformite-a-la-norme-iso-18587-exigences-de-post-edition-pour-la-traduction-automatique) encadre les bonnes pratiques de post-édition.
15. Comment vérifier une traduction certifiée ?
La vérification repose sur la déclaration signée par le traducteur ou l’agence, confirmant l’exactitude de la traduction, accompagnée de ses informations professionnelles.
Checklist de vérification :
- Nom complet et signature du traducteur
- Date de réalisation
- Déclaration d’exactitude clairement formulée
- Cachet de l’agence, si applicable
- Numéro de référence ou de suivi
- Absence de corrections manuscrites ou d’altérations visibles
16. Que contient une traduction certifiée ? À quoi ressemble-t-elle ?
Un dossier de traduction certifiée comprend généralement :
- Une déclaration de certification (“Certificat d’exactitude”), signée et parfois tamponnée.
- La traduction intégrale du document, reproduisant autant que possible la mise en page originale.
- L’original ou une copie de l’original, joint ou relié selon les procédures de l’agence et les exigences de l’autorité destinataire.
Selon les besoins, une version notariée ou des démarches supplémentaires (apostille, légalisation) peuvent être ajoutées. Toutefois, les éléments essentiels restent la déclaration signée, la traduction et l’original ou sa copie.
👉 Vous devez faire certifier un document pour un usage officiel ? Demandez un devis de traduction certifiée (lien : https://transpose.ch/en#demander-un-devis) pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.
Pour une consultation personnalisée ou un devis, écrivez à trp@transpose.ch (lien : mailto:trp@transpose.ch) ou appelez le +41 22 839 79 79 (lien : tel:+41228397979).